Les promoteurs contre l’article 52 de la réforme des aides au logement.

la fonte de l'APL article 52

la fonte de l’APL article 52

Le projet de loi de finances qui modifie les APL « accession »* projette les promoteurs dans une vague de colère. En effet, l’article 52 du projet de loi priverait de nombreux ménages modestes de l’accession à la propriété.

 L’article 52 fait fondre l’APL « accession »

Un désastre, voici les termes utilisés par les promoteurs constructeurs qui ont pris connaissance de l’article 52.

Cet article passé complètement inaperçu lors de la présentation du projet de loi en août dernier soulève de grande question dans le monde de l’immobilier quant à l’engagement du gouvernement à relancer le secteur.

En effet, le projet de loi de finances prévoit une modification importante quand à allocation de l’APL « accession » versé en début de prêt. L’aide serait désormais uniquement versée lorsque l’emprunteur devrait faire face à une diminution de plus de 30 % de ses ressources au cours de son remboursement. En bref, le petit plus qui permettait aux banques d’accorder quelques prêts supplémentaires n’existera plus. Ce qui engendre une grogne chez les professionnels qui estiment à près de 30 000 le nombre de ménages concernés.

Cette réforme prendrait effet au 1er janvier prochain. Cependant elle ne concernerait pas les allocations déjà obtenues.

L’économie réalisée par la mise en place de ce dispositif est évaluée à 19 millions d’euros.

Les secteurs du neuf et de l’ancien touchés.

Outre le secteur du neuf qui pourrait être amputé de près de 10 000 acquéreurs par la mise en place de l’article 52 du projet de finance. L’immobilier « ancien » lui pourrait voir près de 20 000 opérations en moins pour l’année à venir.

Les professionnels se ravisent et remettent sérieusement en doute les « bonnes paroles » du mois d’août dernier.

La FFC, Fédération Françaises de constructeurs de maisons individuelles, estime que la mesure provoquerait un grand nombre de perte d’emploi dans le secteur de la construction.

Les professionnels se sont mobilisés

Les professionnels ont donc décidés de se mobiliser et de nombreux échanges ont eu lieu avec le ministère du logement et un amendement a été déposé et devrait être étudié par l’assemblée nationale le 29 octobre prochain et voté le 5 novembre.

Affaire à suivre de près…

APL « accession »*
Dans le cadre d’un remboursement de prêt  pour votre résidence principale, et si vos ressources sont considérées comme « modestes », vous pouvez demander à bénéficier de l’aide personnalisée au logement (Apl).
Cette aide peut être accordée à toute personne accédant à la propriété ou déjà propriétaire, ayant contracté un prêt d’accession sociale (Pas), un prêt aidé à l’accession à la propriété (Pap) ou encore un prêt conventionné (Pc) pour l’acquisition d’un logement neuf ou ancien, avec ou sans améliorations, l’agrandissement ou  l’aménagement du logement.
 Cette demande d’aide doit être faite auprès de la CAF. Simulez le montant de  votre aide !
 


Immobilier emprunter : comment se comporter en face des taux ?

renegocier son prêtLorsque l’on a souscrit un emprunt pour l’achat d’un bien immobilier, on suit souvent les différents comportements des taux d’intérêts. Alors comment se comporter lorsque vous pensez avoir emprunté à un taux élevé par rapport aux taux en vigueur ? Ou quoi faire lorsque votre taux variable suit une courbe dangereusement ascendante ?

 Les taux d’emprunt baissent : je dois renégocier mon emprunt.

Les emprunteurs du 2ème semestre 2008 doivent se questionner, et consulter les  professionnels du crédit pour leur prêt.

Alors que faire pour gagner un peu d’argent ?

  1. Renégocier avec sa banque

Votre emprunt date et les taux qui sont affichés aujourd’hui sont nettement plus avantageux pour vous. Il est important de réviser votre prêt avec votre banquier. Il est cependant libre d’accepter ou pas la négociation.

Lors de la négociation votre établissement prêteur pourra :

–          Soit faire une nouvelle offre de prêt si vous souhaitez changer de solution (vous aurez 10 jours de réflexion)

–          Soit vous établir un avenant à votre contrat pour des cas plus simple de renégociation de contrat.

AS : des frais de dossier peuvent vous être facturés pour la renégociation de votre contrat.

2.  Faire jouer la concurrence : rachat de crédit

Lorsque les taux sont au plus bas il est important de faire le tour du marché et de négocier auprès de différents organismes. Vous pourriez trouver une proposition plus intéressante. Vous devrez alors clôturer votre ancien crédit avec le nouveau : rachat de crédit.

C’est parfois la solution idéale. En effet, les organismes prêteurs seront plus empressés avec un nouveau client que votre banque avec laquelle vous essaierez de renégocier. Dans ce cas pensez aux courtiers qui seront à même d’analyse l’ensemble du marché pour vous proposer la meilleure offre.

Mais s’il faut étudier le changement, il est nécessaire de tenir compte des frais liés aux nouvelles solutions. Soyez vigilant sur :

  • Les indemnités de remboursements anticipés : d’après la loi Scrivener, elles correspondent à 1 semestre d’intérêts dans la limite de 3 %  du capital restant dû.
  • Les frais d’hypothèque ou de caution mutuelle qui garantissent l’établissement qui vous prête.
  • Les frais de dossier qui correspondent à 1 % du capital emprunté.

Le rachat de crédit de nombreux paramètres qu’ils convient de bien étudier et il est important de demander des simulations pour éviter les pièges.

Sachez que vous pourrez jouer soit sur le montant de vos remboursements, soit sur la durée de vos remboursements.

Vous avez un prêt à taux variable et vous voyez les taux augmenter, que faire ?

Il est peut-être temps d’envisager un taux fixe pour vous sécuriser et stabiliser vos remboursements.

Les banques avaient bien intégré cette éventualité et ont pour ce faire mis en place un garde-fou  qui vous permet de passer d’un taux variable à un taux fixe.

Mais est-ce vraiment intéressant ?

Le changement de type de contrat peut parfois s’avérer plus coûteux et dégager une marge négative par rapport à votre ancien prêt. En  effet, les changements de crédits doivent être soumis à une grande attention. Souvent vous pouvez être soumis à un taux nettement moins avantageux  et perdre de 1 à 2 points par rapport à un nouvel emprunteur sur le même type de contrat.

Pourquoi ?

Tous simplement parce que les taux proposés pour un nouveau contractant reposent sur le TME (Taux moyen des Emprunts d’Etat), alors que votre révision portera certes sur le TME mais auquel on impute une marge. Aussi, ne laissez pas le chant des sirènes vous déstabiliser !

Alors renégocier son prêt demande de l’habilité et il est nécessaire de bien étudier le dossier avant de prendre la décision !

lesiteimmo.com